Le storytelling, comme son nom l’indique, c’est l’art de raconter des histoires. Donc autant vous dire que ça ne date pas d’hier. C’est une technique ancestrale qu’on trouve aujourd’hui à toutes les sauces, mais qui a surtout sa place au cœur des stratégies de communication et de marketing. Mais c’est quoi le storytelling, exactement ? En quoi le fait de narrer des épopées peut engendrer des effets positifs sur l’autre ? Définition, pratiques, formats, étapes de création… Dans cet article, je vais tout vous dire sur le sujet. Suivez-moi !
Table des matières
ToggleQu’est-ce que le storytelling ?
Comment définir le storytelling ?
On définit le storytelling comme une activité sociale de partage d’histoires. Et vous n’êtes pas sans savoir que chaque culture possède des récits qui lui sont propres. Cependant, chacune court après un but identique :
- divertir ;
- éduquer ;
- préserver/inculquer des valeurs morales.
Quel que soit le format de l’histoire qu’on raconte, on la construit toujours de la même manière. On y inclut un scénario, des protagonistes, et bien sûr : le point de vue narratif. Toute une technique !
Qui utilise le storytelling ?
Le storytelling trouve son utilité dans plein de contextes différents. Je vous détaille ses trois terreaux les plus importants.
Storytelling en marketing
En marketing, on va surtout exploiter le storytelling pour lancer des nouveaux produits ou services. Pourquoi ? À nouveau, parce qu’il permet de tisser toute une histoire autour de l’offre en question. Et donc, de susciter l’intérêt et l’émotion chez le consommateur. C’est une approche narrative qui possède deux avantages :
1. Elle rend le produit ultra mémorable.
2. Elle favorise l’identification du lecteur à la marque, ou l’entreprise.
Storytelling dans l’éducation
Dans le cadre éducatif, on se sert du storytelling comme technique pour rendre l’apprentissage plus engageant, et permettre une excellente assimilation des connaissances. Eh oui, le récit… C’est le meilleur allié de la compréhension ! Grâce à lui, on obtient une rétention de l’information efficace, aussi complexe soit-elle. Elle devient accessible et relatable. Les histoires aident donc les élèves à mieux saisir, et mémoriser leurs leçons.
Storytelling en leadership
On se sert aussi beaucoup de la méthode du storytelling en leadership, et en gestion d’équipe. Dans ce contexte, on l’utilise pour :
- inspirer ;
- motiver ;
- transmettre des valeurs.
Vous remarquerez que les leaders recourent souvent aux histoires pour illustrer les points clés qui leur sont chers. Ils les utilisent aussi pour partager des visions, un état d’esprit, ou des leçons tirées d’expériences passées. Leur but, c’est de renforcer ainsi la cohésion et l’alignement au sein de leurs équipes.
Bonus : le storytelling en entreprise
Enfin, le storytelling reste un allié précieux dans la communication interne d’une boîte. Il permet de renforcer la culture d’entreprise, et valoriser les employés. Mais aussi de faciliter le changement organisationnel, en rendant les objectifs plus tangibles, et plus inspirants.
Pourquoi utiliser le storytelling dans un contexte marketing ?
Revenons sur l’utilisation du storytelling dans le contexte du marketing. Je l’ai dit plus haut, dans ce cas de figure, on s’en sert souvent comme outil stratégique pour promouvoir :
- un produit ;
- un service ;
- une marque.
L’idée, c’est de rendre la campagne pub ultra mémorable, et d’associer l’offre à un souvenir marquant… qui pousse à l’achat. Tout simplement. En d’autres termes, la narration en marketing est un outil super puissant qui consiste en :
- capturer l’attention du persona ;
- provoquer des émotions ;
- encourager l’engagement vers la marque ou le produit.
Vous voulez des exemples ? Pensez à Coca-Cola. On le sait, c’est pas l’entreprise la plus clean of la planète. Pourtant, ils sont indétrônables. Entre autres, grâce à leurs pubs. L’histoire qu’ils mettent en scène dans chacune d’entre elles. Taste the feeling, comme ils disent. Pourquoi ça marche : parce qu’ils ont réussi à imaginer des récits émotionnels extrêmement puissants, pour renforcer l’image positive de la marque, créer du lien avec le client, et stimuler les ventes.
Vous l’aurez compris, le storytelling réussit un tour de passe-passe extraordinaire : faire du simple partage d’événements… un outil de pouvoir, de connexion émotionnelle, et donc de persuasion. Qu’il s’agisse de préservation culturelle ou de marketing, les histoires influencent notre perception et nos actes de façon significative.
Les différents formats du storytelling
Vous le savez, il existe mille et une manières de raconter des histoires. Le récit, lui, peut se présenter sous divers formats. Chaque type étant adapté à des objectifs et des publics bien spécifiques. Je vous fais un petit récap de mes préférées.
Storytelling écrit
Articles et blogs
Bien sûr que je commence par les articles de blog ! De façon générale, les publications écrites permettent d’explorer un sujet dans sa profondeur. Avec le support texte, on offre au lecteur une immersion totale dans l’histoire. Je rajouterai qu’on a aussi une grande liberté d’agir dans la manière de faire, puisqu’on peut combiner les mots, les images, et les vidéos pour une expérience utilisateur vraiment riche. Bref, terrain de jeu parfait pour construire une narration de marque, ou pour le storytelling personnel.
Si vous me suivez régulièrement, vous savez d’ailleurs que c’est mon dada. Je m’en sers notamment beaucoup sur LinkedIn.
Livres et e-books
Autre forme géniale, évidemment, pour déployer du storytelling : les livres et les e-books. Ces contenus offrent un espace dément pour développer des histoires complexes, avec des personnages et des intrigues super poussées. Ils sont parfaits pour le storytelling fictionnel ou non fictionnel, par exemple.
Storytelling visuel
Photographie et infographie
Eh non, le récit ne passe pas que par les mots ! La photographie et l’infographie en sont la preuve. Ces supports utilisent la mise en scène ou en image pour raconter des histoires ou présenter des informations de manière visuellement engageante. Et ça marche super bien. Ils conviennent surtout à ceux qui veulent communiquer des messages mémorables rapidement.
Vidéos et films
Bien sûr, les vidéos et les films sont aussi de fantastiques vecteurs de narration. Leur petit truc en + ? Combiner trois éléments puissants : les visuels, les dialogues, et la musique. À la clé, on obtient une expérience riche et immersive. Ce format est extrêmement versatile, parce qu’on le retrouve dans plein de contenus différents, comme la publicité, le court-métrage, ou le documentaire.
Réseaux sociaux
Les plateformes de réseaux sociaux, elles aussi, offrent un support intéressant pour le storytelling interactif. C’est-à-dire : travailler une narration à travers des publications, des stories, et des échanges avec le public. Chacune possède ses propres forces. Instagram, par exemple, c’est le paradis du visuel. X (ancien Twitter), favorise plutôt le concis et l’immédiat.
Storytelling oral
Podcasts
Les podcasts, eux, sont une forme de storytelling oral moderne. Après tout, raconte des histoires, c’est d’abord utiliser le langage ! Ces médias permettent aux auditeurs de se plonger dans des épopées et des discussions en profondeur. Tout en vaquant, parfois, à leurs occupations. Tellement pratique ! Ils sont notamment géniaux pour le storytelling éducatif, les récits de vie, ou les analyses thématiques.
D’ailleurs, je raconte mon parcours dans le podcast Everything Happens For a Reason de Lili Bonnet. CQFD !
Présentations et discours
Combinant à la fois le parler et l’écrit, les présentations et les discours se servent du storytelling oral pour captiver et persuader un auditoire en direct. On utilise souvent ce format dans les contextes éducatifs, professionnels, et lors des conférences.
Storytelling interactif
Jeux vidéo et applications
On y pense moins, mais les jeux vidéo et les applications offrent eux aussi un format interactif hyper intéressant pour le storytelling. Les utilisateurs peuvent influencer l’histoire à travers leurs choix et actions. Ce format reste particulièrement efficace pour créer des expériences narratives immersives et parfois totalement personnalisées.
Réalité virtuelle et augmentée
Last but not least, la réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (AR) représentent aussi une forme de storytelling interactif. Ces techniques plongent entièrement l’utilisateur dans des mondes narratifs, où la distinction entre l’histoire et le factuel s’estompe. Expérience de folie garantie !
Ça en fait, des formats, n’est-ce pas ? Notons que chacun possède ses propres avantages et peut être choisi en fonction de nos objectifs :
- booster sa communication ;
- atteindre un certaine cible ;
- transmettre un message particulier.
On peut même aussi les combiner pour créer des expériences narratives toujours plus puissantes. Vrai puits sans fonds, je vous assure.
Les 5 étapes d’un bon storytelling
Maintenant que vous savez pourquoi et pour qui on fait du storytelling, laissez-moi vous détailler les 5 étapes clés d’une bonne création de récits. Après ça, vous saurez storyteller comme personne, croyez-moi.
1. Concevoir l’idée
Identifier le message clé
Identifiez d’abord le message central que vous souhaitez transmettre à travers votre projet/marque. Celui-ci doit être clair, concis et aligné avec ses valeurs (ou ses objectifs).
Comprendre son audience
Si vous ne connaissez pas votre public, vous n’irez pas bien loin. Travail crucial que vous devez faire en amont ! Définissez donc qui sont vos auditeurs/lecteurs, et ce qui les intéresse. Comprenez de quoi ils besoin et ce qui pourrait les émouvoir. Une fois que vous avez ça en tête, vous saurez exactement comment raconter votre histoire.
2. Structurer le récit
Définir ses personnages
Que vaut une histoire sans ses personnages ? Vous avez besoin de créer des caractères avec lesquels votre public peut (et doit !) s’identifier. Alors, développez des interlocuteurs bien définis, qui serviront de fil rouge à votre narration.
Construire l’intrigue
L’intrigue, c’est l’épine dorsale de votre histoire. Alors prenez-soin de bien la structure avec :
- un début qui capte l’attention ;
- un milieu qui développe le récit ;
- une fin qui résout l’intrigue, et satisfait le public.
Choisir le cadre
Ça paraît évident, mais je le précise quand même : le cadre temporel et spatial de votre histoire va contribuer à son ambiance, certes… mais aussi sa crédibilité. Alors, choisissez-en un qui renforce votre message, et qui résonne avec votre audience.
3. Élaborer le contenu
Développer un scénario
Une fois que vous avez vos personnages, votre intrigue et le cadre en place, vous pouvez commencer à écrire votre histoire. Pour ce faire, assurez-vous bien sûr que chaque élément contribue à la faire avancer vers son point culminant.
Utiliser des éléments narratifs
Vous pouvez ajouter de la profondeur à votre histoire en vous servant d’éléments narratifs comme le conflit, le suspens ou le mystère. Attention ! Utilisez-les avec parcimonie pour maintenir l’intérêt de votre public, sans trop en faire non plus.
Intégrer des valeurs et des enseignements
Si vous cherchez à éduquer ou transmettre des valeurs, essayez d’intégrer ces éléments dans votre narration. Mais naturellement, s’il vous plaît ! Si c’est gros comme une maison, ça sera moins bien assimilé. Les leçons sont toujours mieux comprises quand elles sont enveloppées dans un récit super captivant.
4. Peaufiner et relire
Faire une révision narrative
Relisez-vous ! Ça vous permettra de détecter certaines incohérences ou des détails qui mériteraient d’être améliorés. Une bonne histoire reste logique et fluide. Du début à la fin.
Ajuster le ton et le style
Le ton et le style de votre récit doivent toujours correspondre à votre message, et à votre public. Alors, ajustez-les en fonction des retours que vous recevez ! Ou de votre intuition, ça marche aussi.
5. Partager et interagir
Choisir le bon canal de diffusion
Où voulez-vous partager votre histoire ? Selon la cible et le message, choisissez le canal le plus approprié (réseaux sociaux, blog, presse, etc.).
Ajouter un call to action
Ne négligez pas la puissance du CTA ! Invitez votre public à interagir avec votre histoire. Posez-lui des questions, encouragez les partages et les commentaires… Votre but, c’est de créer une communauté autour du récit.
Évaluer et s’adapter
Enfin, et pour finir : évaluez la réception de votre histoire par votre audience. Quels retours on vous en fait ? Ça vous permettra d’affiner votre approche du storytelling, et de rendre vos projets encore plus impactants.
Bien sûr, vous pouvez adapter ces étapes à votre propre contexte. Mais dans tous les cas, elles vous permettront de transformer une simple idée en une histoire puissante qui résonne avec votre audience et soutient vos objectifs. Tout bénef !
Ce qu’il faut retenir
Le storytelling demeure bien sûr un art intemporel. Celui de conter des histoires. Mais il s’avère être également un puissant levier dans le monde moderne ! Il captive, éduque ou inspire. À travers divers formats et contextes, il transcende certaines barrières culturelles. Et prouve une chose importante : bien raconter, c’est avant tout bien connecter. Alors, prêt·e à tisser votre propre récit ? Lancez-vous dans l’aventure narrative et voyez par vous-même quel impact vous générerez sur votre audience !
Et si vous avez envie que je le fasse pour vous… C’est par ici !